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Quels sont les 3 piliers du développement durable ?

3 piliers du développement durable

Évoqué pour la première fois en 1987 dans le cadre du rapport présidé par la Norvégienne Gro Harlem Brundtland, le concept de développement durable n’a cessé d’évoluer pour être au plus près des réalités socio-économiques d’un monde en accélération.

Le premier tournant majeur remonte à 1992 avec la formalisation des 3 piliers du développement durable lors du Sommet de la Terre de Rio. Mais que sont exactement ces piliers ? Comment s’imbriquent-ils entre eux ? Et comment se traduisent-ils concrètement dans l’entreprise ?

Les 3 piliers du développement durable : notre définition

diagramme de venn piliers développement durable

Le développement durable est découpé en 3 grands piliers interconnectés : 

  • Le pilier économique
  • Le pilier social 
  • Le pilier environnemental

Cette approche globale a pour objectif d’assurer un avenir soutenable aux êtres humains ainsi qu’à la biodiversité qui les entoure.

Notons que les années 2000 ont vu émerger de nouveaux piliers qui, s’ils n’ont rien “d’officiels”, sont de plus en plus pris en compte par les institutions publiques et les entreprises. C’est le cas par exemple de la culture (nous y reviendrons), de la gouvernance ou encore de la citoyenneté.

Attention, les 3 piliers du développement durable ne doivent pas être confondus avec les 17 objectifs de développement durable tels que formalisés par les Nations Unies et qui constituent des repères essentiels dans la mise en place d’une politique RSE ambitieuse au sein des entreprises.

1er pilier du développement durable : le pilier environnemental

Des trois piliers, le pilier environnemental est probablement le plus évident puisque les activités humaines ont désormais des répercussions concrètes et visibles jusque dans les pays du Nord : changement climatique, effondrement de la biodiversité, modification des paysages, catastrophes agricoles, crises sanitaires… 

Pour autant, il n’est qu’une composante du développement durable qui ne peut en relever les s’il est considéré individuellement.

Au sein de l’entreprise, intégrer le pilier écologique à ses activités peut se traduire par : 

  • Une évaluation préalable de son empreinte carbone
  • Une remise à plat des ressources énergétiques et des matériaux utilisés (eau, charbon, terres rares…)
  • Une rénovation énergétique des locaux
  • Une optimisation de la chaîne logistique
  • Un changement de modèle agricole
  • Une diminution des trajets en avion et une valorisation du train et des mobilités douces
  • Une réduction et une valorisation des déchets

2ème pilier du développement durable : le pilier social

Personnes travaillant dans une salle de réunion

“Pas de justice climatique sans justice sociale”. 

Ce slogan régulièrement scandé durant les manifestations climat prend à juste titre sa source dans l’accroissement des inégalités et la concentration des ressources par une minorité de personnes.

En effet, comment imaginer un avenir plus durable sans une plus juste répartition des richesses ?

Comment demander aux populations de revoir leurs modes de consommation lorsque les 1% les plus aisés émettent 70 fois plus de CO2 que les 50% les plus pauvres et que ce sont ces derniers qui paient déjà le plus lourd tribut au changement climatique ?

Comment contenir le réchauffement à +1,5° et s’assurer une meilleure résilience énergétique au niveau national lorsque des millions de logements sont des passoires thermiques ?

Si les questions soulevées ci-dessus relèvent majoritairement de la puissance publique, l’entreprise a un rôle majeur à jouer dans la prise en compte du pilier social du développement durable avec par exemple : 

  • La fin de l’inégalité salariale entre les femmes et les hommes
  • La lutte contre les violences sexistes et sexuelles
  • L’adaptation de l’environnement de travail aux personnes handicapées (et non l’inverse)
  • La prévention du burnout et des maladies à caractère professionnel via un aménagement des horaires et la diminution des temps de trajet
  • La création d’un espace de confiance pour les personnes minorisées (personnes racisées, LGBTQIA+...)
  • L’échange régulier et apaisé avec les syndicats et les représentants du personnel
  • La promotion de la formation continue
  • Le financement d’initiatives et l’aide aux associations locales
  • Le soutien à l’entrepreneuriat social en interne

3ème pilier du développement durable : le pilier économique

Il ne peut y avoir de développement durable sans un changement profond des logiques économiques qui ont d’ores et déjà conduit à un réchauffement mondial moyen d’au moins 1,1°C

Questionner les méthodes de production et, plus globalement, la notion de croissance est donc essentiel. En effet, il n’est aujourd'hui plus possible de répondre aux besoins actuels tout en compromettant la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins. 

Également, l’économie ne doit plus faire dépendre son succès de l’exploitation de personnes déjà en situation de fragilité. Au contraire, elle doit permettre à chacun et chacune de vivre dignement, de s’épanouir et de trouver sa place au sein de la société.

Dans l’entreprise, cela implique de : 

  • Relocaliser la production
  • Prendre en compte le coût environnemental et sociétal des modes de production
  • Adapter la rémunération à la valeur sociale du travail effectué
  • Exiger la transparence financière
  • Instaurer un revenu maximum pour les fonctions dirigeantes
  • Promouvoir l’économie circulaire

Remettre à plat son modèle économique est d’autant plus crucial pour l’organisation que cela contribue à sa résilience face à des crises toujours plus nombreuses : catastrophes naturelles, pénuries de matériaux, augmentation des prix de l’énergie, crise sanitaire…

La culture : le 4ème pilier du développement durable

Acteur jouant une pièce dans un théâtre

Parce que les 3 piliers précédemment énoncés ne suffisent pas à traduire toute la complexité des sociétés humaines actuelles, un quatrième pilier a émergé au début des années 2000, notamment en 2002 lors du sommet de la Terre de Johannesburg : la culture.

On doit d’ailleurs la clarification du lien entre culture et développement durable à l’UNESCO avec la déclaration universelle sur la diversité culturelle (2001) et la convention sur la diversité des expressions culturelles (2005).

Ont ainsi été mis en exergue l’importance économique du secteur de la culture, son impact dans les décisions politiques et le lien que la culture tisse entre les êtres humains (traditions culinaires, savoir-faire, artisanat, arts et coutumes, créativité…).

Et l’entreprise peut être un moteur actif de la promotion de la culture en : 

  • Facilitant les initiatives sportives et culturelles en interne
  • Allouant un budget aux activités et sorties culturelles à destination de ses salariés
  • Pratiquant le mécénat de proximité

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