Le Chief Impact Officer a généralement en charge l’ensemble de la stratégie RSE de l’entreprise et, pour y parvenir, travaille en étroite collaboration avec les parties prenantes internes (salariés, syndicats, représentants du personnel, CHSCT…) et externes (actionnaires, fournisseurs, clients, ONG, administration publique…).
Dans les structures de tailles plus modestes telles que les PME ou les associations, le responsable à impact assure souvent d’autres missions comme la recherche de partenariats financiers par exemple.
À date, il n’existe donc pas de fiche de poste type puisque les missions du CIO dépendent directement du secteur et de la taille de l’organisation pour laquelle il travaille. Toutefois, son champ d’action couvre trois grands domaines avec, pour chacun, des objectifs récurrents :
- Environnement : réduction de l’empreinte carbone de l’entreprise, diminution de la production de déchets, éco-conception des produits et services…
- Vie interne : égalité femmes-hommes, promotion de la diversité, prise en compte du handicap, amélioration de la qualité de vie au travail…
- Société : l’impact de l’entreprise dans ce domaine est fonction de son secteur et de son implantation géographique. Il pourra par exemple s’agir de favoriser l’accès au sport dans une ville donnée ou améliorer la qualité de l’eau.
Attention ! Pour qu’il puisse assurer au mieux ses missions, le Chief Impact Officer devra avoir un réel pouvoir de décision et être, autant que possible, intégré au comité exécutif (Comex). Pour les candidats, il sera donc crucial de vérifier en amont du recrutement que l’entreprise n’est pas coutumière du greenwashing, au risque d’être embauché comme simple caution verte.