Découvrez le lexique du Développement Durable :
Ce lexique a pour vocation de vous aider à développer vos connaissances en termes de développement durable. Au cours des études à l'ESG Act, les étudiants approfondissent ces notions afin d'être des experts du sujet.
Le label B Corp (Bénéfit Corporation) certifie les entreprises qui intègre dans leur modèle des objectifs sociaux, environnementaux et sociétaux. Pour décrocher cette certification, il faut répondre à un questionnaire gratuit en ligne de 200 questions et obtenir plus de 80 points. Ce questionnaire présente également un bon outil d'auto-diagnostic pour les entreprises qui souhaiteraient s'engager d'avantage.
Le bilan carbone est une méthode permettant de comptabiliser les émissions de gaz à effet de serre (GES). Mise au point par l’Agence De L’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME), elle peut être utilisée pour une entreprise, un individu ou bien même un produit.
Combustible issu de matières végétales, animales ou de déchets. Ils sont la plupart du temps mélanger au carburant plus traditionnel dit d'origine fossile. Souvent considérés comme énergie renouvelable, leur combustion produit de la vapeur d'eau et du dioxyde de carbone.
Il existe deux filières de production : les biocarburants "essence" et les biocarburants "gazole"
Un produit est dit biodégradable à partir du moment où il peut être détruit rapidement par des micro-organismes vivants (champignons, bactéries, algues, …) dans une atmosphère correcte.
La biodiversité désigne l’ensemble des organismes vivants, des milieux naturels dans lesquels ils évoluent ainsi que les interactions qu’ils peuvent avoir avec leurs milieux ou entre espèces. D’un point de vue scientifique, la biodiversité peut se définir en trois niveaux interdépendants : la diversité écologique (les écosystèmes), la diversité des espèces et la diversité génétique des individus.
Une charte éthique est un document officiel rassemblant l’ensemble des engagements, pratiques et comportements adoptés par une entreprise et l’ensemble de ses collaborateurs. Elle n’est pas obligatoire mais fait office de gage de responsabilité et de confiance envers les parties prenantes.
Le climat résulte des études statistiques de variables atmosphériques sur une période d’au moins 30 ans. La météo résulte de l’étude des phénomènes atmosphériques à un endroit et un temps donné. Il existe donc une différence temporelle mais aussi spatiale entre ces deux termes. La météo peut changer au cours des heures dans une ville donnée, tandis que le climat le peut au cours d’une décennie, et ce pour une région donnée.
Le dioxyde de carbone ou gaz carbonique est un gaz incolore, inerte et non toxique. Il est composé d’un atome de carbone et de deux atomes d’oxygène. C’est un puissant gaz à effet de serre dont le taux ne fait qu’augmenter dû à l’activité humaine.
Processus biologique permettant sous l'effet de l'eau et de l'oxygène la transformation et l'altération rapide de différents déchets (végétaux) dans le but de produire du compost (très utile pour le jardinage).
Le cycle de vie possède différentes définitions selon le domaine dans lequel on l’emploie. Pour un produit, le cycle de vie concerne toutes les étapes entrant en jeu dans la fabrication, l’utilisation, le transport et l’élimination de celui-ci.
Lieu où sont déposés et apportés les déchets, ordures ou décombres dans l'objectif de les détruire ou de les transformer.
Selon la loi du 15 juillet 1975, est considéré comme constituant un déchet : « Tout résidu d’un processus de production, de transformation ou d’utilisation, toute substance, matériau, produit, ou plus généralement tout bien meuble abandonné ou que le détenteur destine à l’abandon » (article L.541-1-1 du Code de l'environnement).
Un déchet correspond à tout objet, matériau, substance ou produit abandonné et dont l'objectif est d'être détruit. Attention, un déchet peut parfois être réutilisé ou recyclé.
Le développement durable est la notion d’un développement capable de répondre aux besoins de la société actuelle sans compromettre ceux des générations futures. Les trois piliers du développement durable sont l’économie, le social et l’environnement.
La durabilité désigne ce qui est durable, tant sur un aspect de durée que sur un aspect de soutenabilité économique, social et environnemental.
L’écoconception est une pratique visant à préserver l’environnement lors de la conception d’un produit. Le cycle de vie du produit est ainsi étudié afin de limiter les impacts environnementaux négatifs à chaque étape de la vie de celui-ci.
L’écologie est une science qui étudie les interactions des êtres vivants entre eux et avec leur écosystème.
L’écologie est aussi un mouvement de pensée dont le but est de sensibiliser et d’intégrer les enjeux environnements au sein de l’organisation sociale, économique et politique de la société.
L’économie circulaire repose sur une production de biens et de services plus durable. En effet, c’est un modèle limitant la consommation et le gaspillage des ressources en mettant l’accent sur de nouveaux modes de conception, production consommation et recyclage des matériaux.
Dans le domaine écologique, un écosystème peut être caractérisé comme un environnement dynamique bâti dans un milieu naturel dans lequel de nombreux êtres vivants se développent et se reproduisent.
L’efficacité énergétique rend compte du rendement énergétique d’un processus ou d’un appareil. Pour le calculer, il suffit de faire le rapport entre l’énergie utilisée par un système et l’énergie consommée par celui-ci.
Les gaz à effet de serre (GES) sont des gaz d’origine naturelle ou anthropique qui absorbent et réémettent une partie des rayons solaires, créant ainsi l’effet de serre. Les principaux gaz à effet de serre qui émanent d'activités humaines sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d’azote (N2O) et l’ozone (O3).
L’empreinte carbone indique le volume de gaz à effet de serre émis dans l’atmosphère par un objet ou une activité. Cela sert à quantifier notre impact environnemental.
L’énergie éolienne correspond à l’énergie cinétique créée par le vent. Les masses d’air font tourner les pales de l’éolienne, qui alimente un générateur électrique, et convertit ainsi l’énergie reçue en électricité.
L’énergie fossile est une énergie produite à partir de composés issus de la décomposition sédimentaire des matières organiques, composées essentiellement de carbone. Ces réserves sont non renouvelables.
L’énergie hydraulique exploite la force de l’eau afin de produire de l’énergie électrique. La force émise par les mouvements des cours d’eau produisent de l’énergie mécanique qui sera convertie en énergie électrique.
Une énergie intermittente est une énergie dont la disponibilité est discontinue, variable et non programmable. Les conditions météorologiques et les cycles jours/nuit sont des facteurs influant la production.
L’énergie nucléaire est une énergie provenant des noyaux des atomes. Elle est produite soit par la fission du noyau en plusieurs parties, soit par la fusion de plusieurs noyaux. Pour générer ces réactions, on utilise des radio-isotopes comme l’uranium, le thorium ou le plutonium.
Une énergie renouvelable provient d’une source capable de se renouveler en permanence via un processus naturel.
L’énergie solaire provient comme son nom l’indique, du soleil. La lumière est captée par des panneaux photovoltaïques ou des centrales solaires thermiques afin de produire de l’électricité. Elle fait partie des énergies renouvelables.
Une entreprise à mission est une société qui, en plus de son but lucratif, vise des objectifs d’ordre social et environnemental. Ceux-ci sont inscrits dans les statuts de l’entreprise et déclarés au greffe du tribunal de commerce. Un organisme tiers indépendant sera en charge de vérifier l’exécution de ces objectifs.
ESG est un sigle international désignant les critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance d’une analyse extra-financière d’une entreprise. Ici, ce n’est pas la rentabilité d’une entreprise qui est évaluée mais la démarche RSE (Responsabilité Sociétale de l'Entreprise) de celle-ci.
Le forçage radiatif est la variation entre l’énergie radiative reçue et l’énergie radiative émise par un système climatique donné. Il se mesure en W/m². Il permet de mesurer l’impact de certains facteurs sur le système. Sur notre planète, notre système sera obligatoirement terre/atmosphère. Si un forçage radiatif est positif, le facteur tend à réchauffer le système et au contraire, si celui-ci est négatif, il tend à le refroidir.
Le Greenhouse Gas Protocol ou protocole de Gaz à Effet de Serre a été créé en 1998. Il suit la démarche entreprise instaurée par le protocole de Kyoto en établissant des cadres normalisés mondiaux permettant de mesurer et gérer les émissions de gaz à effet de serre émis par les sociétés. Les 6 gaz pris en compte par le protocole sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluocarbones (PFC) et l’hexafluorure de soufre (SF6)
Le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) est un organisme intergouvernemental fondé en 1988 par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et le programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE). Son rôle est d’évaluer le changement climatique ainsi que ses potentiels effets sur l’environnement et la société, afin de réfléchir à des solutions pour y remédier. Tous les six ans, des rapports sont rédigés pour faire un état des lieux du climat, permettant de faciliter la prise de décision des responsables politiques.
Global Reporting Initiative (GRI) est l'organisation internationale indépendante qui aide les entreprises et autres organisations à assumer la responsabilité de leurs impacts, en leur fournissant le langage commun mondial pour communiquer ces impacts.
La plateforme intergouvernementale, scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) est un organe intergouvernemental créé en 2012. Son rôle est de fournir des évaluations scientifiques objectives sur l’état de la biodiversité aujourd’hui afin de faciliter la prise de décisions politiques responsables et ainsi préserver au mieux la biodiversité.
Un impact environnemental se définit par l’ensemble des modifications de l’environnement engendré par un organisme, un produit ou un processus. Il peut être positif ou négatif, et est quantifié à l’aide d’indicateurs.
La matrice de matérialité est un outil permettant d’identifier et classer les enjeux RSE d’une entreprise. Les enjeux sont priorisés en concertation avec les parties prenantes de l’entreprise.
La mobilité douce désigne les moyens de locomotion faisant uniquement appel à l’énergie humaine comme la marche, le vélo, la trottinette…
L’ion ammonium, dont la formule est NH4+, est un ion obtenu par protonation de l’ammoniac (NH3).
Les 17 Objectifs de développement durable ont été adoptés par les Nations Unies en 2015. L’objectif est d’inviter les pays à prospérer et/ou à se développer tout en prenant en compte les aspects sociaux, économiques et environnementaux. Ainsi, ces objectifs, liés de manière intrinsèque, visent la paix ainsi qu’une prospérité responsable d’ici à 2030.
Une partie prenante est un acteur direct ou indirect, physique ou moral dont les intérêts peuvent être affectés par l’activité de l’entreprise. En interne, les parties prenantes peuvent être les salariés, et en externe, cela peut être les actionnaires, les clients et les fournisseurs.
Les produits sont dits recyclables lorsque leurs matériaux sont triables facilement et peuvent se voir transformés dans l'objectif se voi réattribuer une nouvelle forme, une nouvelle vie sur un autre produit.
Le recyclage regroupe l’ensemble des procédés de traitement des déchets permettant de réintroduire les matériaux dans le cycle de production d’un nouveau produit. Cela permet de réduire les volumes de déchets, limiter la pollution et ainsi préserver les ressources naturelles restantes.
La résilience est la capacité d’un système à surmonter les perturbations qui peuvent survenir et de retrouver un état initial et/ou un fonctionnement normal suite à celles-ci.
La Responsabilité Sociétale des Entreprises est la prise en compte volontaire par les entreprises des enjeux sociaux et environnementaux dans leurs stratégies ainsi que dans leurs pratiques. L’entreprise cherche alors à concilier sa viabilité économique tout en ayant un impact positif sur la société et son environnement.
La sobriété au sens courant est une personne qui se comporte avec retenue. Dans le cadre d’une définition environnementale, la sobriété est le fait de se questionner sur ses besoins afin de les satisfaire de manière à limiter son impact sur l’environnement. Selon l’ADEME, la sobriété a pour but de faire évoluer nos modes de production et de consommation, et plus généralement, nos modes de vie que ce soit à l’échelle individuelle ou collective.
La taxonomie verte européenne est une classification mondiale lancée par la Commission européenne en 2018. Elle sert de référence aux investisseurs privés ou publics en définissant ce qu’est un investissement durable, en fonction de différents critères. L’objectif de celle-ci est de mettre en avant les secteurs d’activités « verts » contribuant à atteindre la neutralité carbone au sein de l’Europe d’ici à 2050.
La transition écologique est le passage progressif vers un nouveau modèle économique et social plus durable dans le but de répondre aux enjeux environnementaux.